Mais ces quatre dernières années ont été aussi marquées par des crises successives qui ont mis en lumière et accéléré les tensions en œuvre dans le Non Marchand, dont la pénurie du personnel. 

Le ton est donné, ces quatre prochaines années seront rythmées par les mobilisations, articulées autour d’une feuille de route commune. L’assemblée générale était l’occasion de voter les revendications prioritaires : des rémunérations qui permettent de vivre dignement pour en finir avec les travailleurs pauvres ; des mesures de fin de carrières ambitieuses ; une augmentation de l’effectif permettant une diminution de la charge de travail ; un allègement de la charge mentale, qui aggrave la fuite du personnel vers d’autres secteurs ; une réduction collective du temps de travail avec embauche compensatoire ; le respect et le renforcement de la concertation, ainsi que la lutte contre la commercialisation du Non Marchand sous toutes ses formes (par exemple les violences managériales). 

Les prochaines élections de juin 2024 seront cruciales : nous attendons des prochains gouvernements qu’ils concrétisent un programme ambitieux pour la population et le Non Marchand. Au-delà des élections, nous continuerons à porter les revendications, pour veiller à leur financement et leur bonne application.