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Alimentation et horeca

Plus de reconnaissance pour le personnel non soignant des hôpitaux

©Shutterstock

Nidal travaille à l’hôpital Erasme : «  Le personnel non soignant des hôpitaux mérite aussi de la reconnaissance. »

Nidal travaille à l’hôpital Erasme en tant que transporteur de chariots repas. Ce délégué CSC Alimentation & Services aimerait qu’on parle davantage du personnel non soignant des hôpitaux qui travaille dans l’ombre et qui vient lui aussi travailler avec la peur au ventre. 

« Depuis le début du confinement, nous sommes confrontés à une charge de travail plus intense avec moins de moyens humains. A cela s’ajoute un rationnement au niveau des masques. Nous en recevons un par jour. Ces masques ont une durée de vie maximale de 3 à 4 heures. Or, nous sommes sur notre lieu de travail jusqu'à 10 heures par jour ! Sur d’autres sites hospitaliers (comme Delta Chirec), la situation est pire encore : le personne non-soignant ne reçoit qu’un seul masque par semaine. »

« Ces derniers temps, nous entendons beaucoup parler dans les médias du personnel de soins. Nous en sommes les témoins : ils mènent une lutte courageuse, avec les moyens du bord, pour sauver le plus de vies possible. Chaque jour, la population se réunit pour les remercier chaleureusement ainsi que les pompiers, la police et c’est une très bonne chose. Ils le méritent amplement. »

« Malheureusement, on parle rarement du personnel non soignant des hôpitaux, comme les magasiniers, les cuisiniers, les dames de service, les personnes qui transportent les repas, les plongeurs, etc. Tous ces travailleurs de l’ombre, ces inconnus, ces invisibles viennent chaque jour avec la boule au ventre. Ils prennent eux aussi des risques et sont confrontés soit directement, soit indirectement au risque de contagion. »

« Les travailleurs sont mal à la l’aise et ce malaise est encore amplifié par le silence des dirigeants à tous les niveaux. » Ce silence des employeurs, plusieurs autres délégués syndicaux du secteur de la restauration collective (dans les hôpitaux, maisons de repos,…) le constatent également. Les employeurs sont aux abonnés absents et ils ne jouent pas le jeu de la concertation sociale.

« Nous ne demandons pas à être applaudis tous les soirs, conclut Nidal. Nous voulons juste un minimum de considération et de reconnaissance. »