Pas touche à nos pensions !
Ils ont promis. Ils ont menti.
Dans son accord de gouvernement, l’Arizona prévoit :
- Le rallongement d’une année de carrière
Pour qu’une année « compte » pour la pension, il faut aujourd’hui 104 jours de travail ou de période assimilée (chômage, maladie…). Avec l’Arizona, une année devra compter 156 jours. 156 jours, c’est une année de travail à mi-temps. Pour les contrats à temps partiel – souvent des femmes –, il sera donc plus difficile d’avoir des années de carrière complètes qui comptent pour la pension.
- Le malus pension
L’Arizona veut nous faire travailler jusqu’à 67 ans. Si l’on part plus tôt sans avoir le nombre d’années de carrière requis, le montant de la pension diminuera de 5 % par année de départ avant 67. Par exemple : partir à 63 sans avoir le nombre d’années requis = -20 % de pension par mois jusqu’à la fin de sa vie.
- La diminution de la pension en n’assimilant plus les crédits-temps, la maladie et le chômage temporaire
Avec l’Arizona, les périodes de crédit-temps, de maladie et de chômage (même temporaire) ne seront plus assimilées ni comptabilisées pour les années de carrière. Cela augmente le risque d’avoir un malus pension et donc, moins de pension chaque mois.
- La suppression des prépensions (= RCC)
Il n’y aura plus de possibilités de prépensions. Terminé. De plus, les prépensionnés actuels devront être disponibles pour le marché de l’emploi.
- Des emplois de fin de carrière beaucoup moins accessibles
Besoin de souffler ? Ce sera difficile. En 2030, il faudra 35 ans de carrière (à 156 jours de travail) pour avoir droit à un emploi de fin de carrière. Et ces années de fin de carrière compteront moins que les autres pour le calcul de la pension.