Tu peux travailler plus de 600 heures, mais alors tu seras considéré comme un travailleur classique à partir de la 601e heure, ce qui signifie que tu paieras les cotisations ordinaires et que tu verras donc une différence entre ton brut et ton net.

Attention ! Si tu es bruxellois, tu ne peux pas dépasser 240 heures de travail sous contrat de travail classique par trimestre. Si tu le fais, tu perdras ton droit aux allocations familiales pendant ce trimestre-là. En Wallonie il n'y a pas de limite d'heures par trimestre.

Quand tu es étudiant·e, tu dois aussi faire attention au montant total que tu gagnes sur une année (travail étudiant et/ou travail classique). Si tu dépasses le montant de 7290€ net/an ou 12422,5€ brut/an (pour l'année 2024), tu ne seras plus considéré comme étant à charge fiscalement de tes parents ; il y aura donc une conséquence sur les impôts du ménage. En cas de doute, contacte le SPF Finances.

Ton salaire doit toujours être payé au plus tard le 4ᵉ jour ouvrable qui suit le mois durant lequel tu as travaillé et auquel se rapporte ton salaire. Par exemple : tu as travaillé durant le mois de janvier, ton dernier jour ouvrable effectif du mois est le vendredi 30 janvier. Le salaire doit être payé au plus tard le jeudi 5 février. Certains règlements de travail fixent un délai différent, mais quoi qu'il arrive, celui-ci ne peut pas dépasser 7 jours ouvrables après la fin du mois.

Tu n'as pas été payé et les délais sont dépassés ? Contacte-nous pour nous expliquer ta situation. Nous pourrons ensuite contacter l’employeur afin de lui rappeler ses devoirs et de récupérer le salaire qui t’est dû. Grâce à ton contrat de travail et/ou à tes fiches de paie, nous pourrons facilement faire cette réclamation (d’où l’importance d’avoir un contrat). Si tu n’as malheureusement pas de contrat, contacte-nous quand même et nous essayerons de rassembler des preuves afin de t’aider.

Oui, c'est très important ! Pour te protéger, ne commence pas à travailler sans contrat !

En tant que jobiste, tu dois toujours signer un contrat, au plus tard au moment où tu commences à travailler. Le contrat doit être rédigé en 2 exemplaires: un pour l’employeur et un pour toi-même. Quand tu commences à travailler, outre un contrat de travail écrit, tu dois recevoir le règlement de travail de ton entreprise.

Voici plusieurs éléments que tu dois retrouver sur ton contrat de travail :

• Ton nom, ton adresse, ta date de naissance.
• Le nom, l’adresse de l’entreprise.
• La date de début et de fin d’exécution du contrat.
• Le lieu d’exécution du contrat.
• Une brève description de la fonction à exercer (le travail que tu devras effectuer en tant que jobiste).
• La durée hebdomadaire de travail et l’horaire.
• Le commencement et la fin de la journée ordinaire, le moment et la durée des pauses et les jours d’arrêt régulier de travail.
• La rémunération et les éventuels avantages.
• La date du paiement de la rémunération.
• L’applicabilité de la Loi du 12 avril 1965 concernant la protection de la rémunération des travailleurs.
• La commission paritaire compétente, à savoir le secteur dans lequel tu es occupé comme étudiant.
• L’adresse et le numéro de téléphone du service médical de l’entreprise.
• L’endroit où se trouve la boîte de secours, le nom de la personne désignée pour donner les premiers soins ainsi que l’endroit et la façon dont on peut l’atteindre. 
• Le cas échéant, les noms et les possibilités de contact des représentants des travailleurs, du Conseil d’Entreprise et/ou du Comité pour la Prévention et la Protection au Travail.
• L’adresse et le numéro de téléphone de l’Inspection des lois sociales du district dans lequel tu es engagé.

Tu ne peux pas dépasser le plafond de 600 heures par an. En cas de dépassement, tu passeras sous un statut de travailleur salarié classique. Tu ne bénéficieras donc plus des cotisations de solidarité (2,71% de ton salaire brut) à partir de la 601ème heure et devras payer des cotisations ordinaires comme n’importe quel autre travailleur salarié (13,07%).

L’Onem, c’est l’Office national de l’emploi. C’est l’organisme qui prend les décisions sur l’octroi des allocations de chômage. En d’autres termes, quand tu fais une demande de chômage, tu la fais auprès de ton syndicat ou de la CAPAC, mais c’est l’Onem qui décide si tu peux avoir du chômage ou non. Tu ne seras jamais en contact direct avec eux, sauf s’ils t’envoient une convocation pour expliquer pourquoi tu demandes des allocations de chômage (par exemple dans le cas de la perte d’un emploi ou autre).

Attention ! Si tu reçois un courrier de la part de l'Onem, il faut toujours y répondre ! En cas de doute, n'hésite jamais à nous contacter.

Le Forem, pour “formation-emploi”, est l’organisme auprès duquel tu dois t’inscrire comme demandeur d’emploi dès que tu as fini tes études. Tu dois également changer ton statut si tu trouves un travail ou si tu redeviens demandeur d’emploi.

Cette inscription est importante lorsque tu sors des études, car elle te permet de commencer ton stage d’insertion (explication plus haut). Si tu ne t’y inscris pas, ton stage d’insertion ne commence pas.

C’est également là-bas que tu peux trouver des formations.

Attention ! Si tu reçois un courrier de leur part, il faut toujours y répondre ! En cas de doute, n'hésite jamais à nous contacter.

Le stage d’insertion professionnelle est un stage à accomplir par le jeune lorsqu’il s’inscrit comme demandeur d’emploi à la fin de ses études ou après leur arrêt et qui permet d’avoir, au terme de ce stage, droit à des allocations d’insertion.

Ce stage dure 310 jours (12 mois) à partir du premier jour d’inscription comme demandeur d’emploi. Si vous avez suivi une formation en alternance, la durée du stage d’insertion dépendra de la réussite on non de la formation.

Le demandeur d’emploi en stage d’insertion professionnelle doit répondre aux conditions suivantes pour s’inscrire :

• S’inscrire au plus tard le jour de ses 24 ans.
  En effet, il faudra avoir moins de 25 ans à la date de la demande des allocations d’insertion, qui s’effectue après le stage d’insertion de 310 jours.
• Avoir terminé certaines études.

Si tu finis ton stage d'insertion avec les 2 évaluations positives de l'ONEM avant tes 25 ans, tu pourras bénéficier d'une allocation d'insertion.

Bon à savoir : si tu as plus de 25 ans à la fin de ton stage d’insertion, tu ne peux en théorie pas avoir accès aux allocations d’insertion. Mais en pratique, cela dépend des cas (par exemple, fin d’études plus tard que prévu) et il est possible de faire des recours ! Si tu es dans cette situation, contacte-nous pour que l’on voie si l’on peut faire quelque chose.

La première chose à faire est de t'inscrire le plus rapidement possible auprès de l'organisme de référence de ta région : 

• Actiris pour la région de Bruxelles-Capitale
• Le Forem pour la région wallonne
• l'ADG pour la communauté germanophone
• Le VDAB pour la région flamande

 

Ton inscription en tant que demandeur d'emploi te permettra de démarrer ton « stage d'insertion professionnelle » qui durera 310 jours (en réalité un an, les dimanches n'étant pas inclus dans le décompte à l'inverse des jours fériés). Il s'agit en fait d'une période durant laquelle tu es censé commencer à rechercher activement du travail, sans possibilité de toucher des allocations. Après ces 310 jours, si tu réponds aux conditions d'accès aux allocations d'insertion, tu pourras y prétendre.

il te faut à présent rechercher activement un emploi. À ce sujet, l'ONEM (Office National de l'Emploi) procédera à deux évaluations lors de ton stage d'insertion professionnelle : la première au cours du 7e mois de stage, la seconde au cours du 11e mois. Une évaluation négative aura comme conséquence la prolongation de ton stage d'insertion professionnelle et reportera donc à plus tard ton droit à des allocations d'insertion.

Si tu veux quitter ton travail, tu peux nous contacter pour demander conseil. Voici déjà quelques informations générales sur la manière de faire et les conséquences.

Pour quitter un emploi, tu as deux possibilités : la démission ou la rupture de commun accord. Les deux ont des conséquences différentes, et le type de contrat que tu as est aussi important.

Tu as un CDI ?

Démission : Si tu veux démissionner, il y a un préavis à respecter, c’est-à-dire une période pendant laquelle tu dois encore travailler une fois que tu as remis ta démission. La durée de ton préavis dépend de ton ancienneté.

Ton préavis commence le lundi qui suit la réception de ta lettre de démission par l’employeur. Ce n’est pas la date d’envoi de la lettre qui compte. On te conseille d’envoyer ta lettre de démission par recommandé pour avoir une trace que cette lettre a bien été envoyée. Prends bien en compte les quelques jours de délai de la poste avant d’envoyer ta lettre. Par exemple, si tu veux que ton préavis commence un certain lundi, envoie ta lettre de démission le mercredi au plus tard de la semaine précédente.

Rupture de commun accord : Tu peux décider d’une date avec ton employeur à laquelle tu arrêtes de travailler. Ceci te permet de quitter ton emploi plus rapidement, sans prester de préavis. Tu dois néanmoins faire attention à une chose : si tu quittes un CDI de cette manière pour aller travailler ailleurs, il faut que tu restes engagé dans ce nouvel emploi pendant au moins 13 semaines. Si tu te fais licencier, par exemple, avant ces 13 semaines, tu n’auras pas droit au chômage tout de suite.

Tu as un CDD ?

Avec un CDD, il faut faire attention au moment où tu veux quitter ton emploi. Si tu es dans la première moitié de ton CDD, alors tu peux démissionner comme dans un CDI. Attention, la période de préavis doit s’arrêter dans la première moitié.

Dans la deuxième moitié, tu ne peux ni démissionner ni te faire licencier ! Si cela arrive, tu (démission) ou ton employeur (licenciement) devrez payer des indemnités de rupture et la fin du contrat qui aurait dû être presté !

Ton salaire doit toujours être payé au plus tard le 4ᵉ jour ouvrable qui suit le mois durant lequel tu as travaillé et auquel se rapporte ton salaire. Par exemple : tu as travaillé durant le mois de janvier, ton dernier jour ouvrable effectif du mois est le vendredi 30 janvier. Le salaire doit être payé au plus tard le jeudi 5 février. Certains règlements de travail fixent un délai différent, mais quoi qu'il arrive, celui-ci ne peut pas dépasser 7 jours ouvrables après la fin du mois.

Tu n'as pas été payé et les délais sont dépassés ? Contacte-nous pour nous expliquer ta situation. Nous pourrons ensuite contacter l’employeur afin de lui rappeler ses devoirs et de récupérer le salaire qui t’est dû. Grâce à ton contrat de travail et/ou à tes fiches de paie, nous pourrons facilement faire cette réclamation (d’où l’importance d’avoir un contrat). Si tu n’as malheureusement pas de contrat, contacte-nous quand même et nous essayerons de rassembler des preuves afin de t’aider.

Tous les travailleur·se·s cotisent quand ils travaillent pour avoir des congés l'année suivante. Si c'est ta première année de travail, tu n'as a priori don pas droit à des congés. C'est pour ça que d'autres congé ont été prévus pour les jeunes qui viennent de sortir des études, c'est ce qu'on appelle "les vacances jeunes"

Quelles sont les conditions pour y accéder ?

Les conditions pour bénéficier des vacances jeunes en 2024 sont d’avoir :

• Moins de 25 ans au 31 décembre 2023. Attention, donc : si tu as atteint 25 ans en novembre 2023, tu ne rentres pas dans cette condition ;
• Terminé ou arrêté tes études (en ce compris ton travail de fin d’études), ton apprentissage (formation des classes moyennes ou apprentissage industriel), ou ta formation (qui doit être reconnue soit dans le cadre de l’obligation scolaire à temps partiel, soit par le VDAB, Actiris, le FOREM, ou par l’ADG dans le cadre du parcours d’insertion) au cours de l’année 2023 ;
• Été lié pendant au moins un mois, au cours de l’année 2023, par un ou plusieurs contrats de travail après la fin de tes études. Attention, il ne peut pas s’agir d’un contrat d’occupation étudiant. Cette occupation doit comprendre un minimum de 13 journées de travail ou journées assimilées (exemple : journée durant laquelle tu es malade).

Attention : garde bien en tête que tu dois d’abord avoir épuisé l’entièreté de tes congés légaux avant de pouvoir réclamer tes vacances jeunes.

Note aussi qu’il s’agit d’un droit ! Par conséquent, ton employeur ne peut pas refuser de te l’accorder.

A quelle rémunération ai-je droit ?

C’est l’ONEM qui financera ces « vacances jeunes » et non ton employeur. Tu recevras ainsi une allocation qui s’élève à 65% de ta rémunération brute. Une limite a toutefois été fixée à 2.782,26 € brut/mois pour un temps plein (montant pour 2023).

Si tu as un problème pendant ton stage, tu dois en premier lieu en parler à ton ou ta référent·e de stage. Si jamais cette personne ne peut pas t’aider et qu’il faut intervenir auprès de l’employeur, tu peux nous contacter.

Oui, tu peux avoir un job d’étudiant lorsque tu fais une formation en alternance.

Attention cependant à une chose : tu ne peux pas travailler comme étudiant sur le lieu de ton stage, cela doit être un autre employeur.