CP 335 - Organisations sociales
Dernières actualités
-
Comment calculer le coût du déplacement domicile – lieu de travail?
Le coût financier des trajets du domicile au lieu de travail diffère selon le mode de transport et selon la distance parcourue. Le coût environnemental (émission de CO2, bruit, …) dépend des modes de transport utilisés.
Comment agir, comparer les différents choix possibles de mobilité pour me rendre au travail?
Le SPW mobilité a mis en place un calculateur mobilité des personnes en septembre 2023. -
Si mon employeur organise le covoiturage, est-ce différent?
Oui. Si vous covoiturez dans le cadre d’un transport collectif organisé (c’est-à-dire que votre employeur organise et soutient le covoiturage), vous pouvez avoir droit à des avantages fiscaux spécifiques à certaines conditions.
Si l’entreprise met en place un règlement interne de covoiturage, que les covoitureurs remplissent une déclaration sur l'honneur, alors ceux-ci peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt de l’intervention patronale domicile-lieu de travail. Le contrôle effectif du covoiturage fait partie du règlement. Pour les travailleurs covoitureurs qui choisissent de déclarer leurs frais réels, chauffeur et passager(s) peuvent justifier 0,15euro/ km sur leur déclaration, avec un maximum de 100 km par trajet pour le passager.
Pour les travailleurs qui choisissent la déduction forfaitaire des frais professionnels, ils peuvent exonérer leur indemnité domicile-travail jusqu’à 100%.
-
Puis-je demander une indemnisation au passager en cas de covoiturage?
Pour autant que le conducteur ne fasse pas de bénéfice, l’indemnisation par le passager est pratique courante: le montant est déterminé de commun accord entre le chauffeur et le passager et peut varier en fonction du nombre de passagers et de la nécessité de faire un détour. Le prix conseillé actuel est de 0,10€/km sur le chemin habituel et de 0,30€ par km supplémentaire en cas de détour.
Plus d’info sur https://www.carpool.be/fr/covoiturage/conseils/index
-
Quelle intervention de l’employeur dans l’abonnement de train pour le trajet domicile-lieu de travail?
Dans le secteur privé, les interventions de l’employeur dans les frais de déplacement domicile-travail sont régies par la CCT interprofessionnelle n° 19 qui date de 1975 mais qui a été adaptée au fil du temps. La CCT 19/9, conclue le 23 avril 2019, fixe les interventions minimales que les employeurs sont légalement tenus de payer aux travailleurs.
En ce qui concerne le transport organisé par la SNCB, l’intervention de l’employeur dans le prix du titre de transport utilisé est calculée sur la base de la grille de montants forfaitaires, qui figure à l’article 3 de la CCT 19/9. Cette grille fournit les interventions obligatoires de l’employeur en fonction de la distance parcourue.
Dernièrement, au Conseil national du travail (CNT), les interlocuteurs sociaux se sont accordés sur des adaptations de la CCT n° 19 concernant le remboursement des frais de transport. Le 1er juin 2024, la contribution minimum de l’employeur dans le prix des abonnements de train sera portée à 71,8% du prix de l’abonnement SNCB utilisé depuis le 1er février 2024.
En outre, l’intervention patronale pour la période du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2029 sera augmentée le 1er février de chaque année. Cette augmentation annuelle ne pourra excéder 2,5%. -
Puis-je bénéficier d’une indemnité si je viens en trottinette électrique au travail?
Non. Ne sont, entre autres, pas visés pour bénéficier de l’indemnité kilométrique : les trottinettes, les hoverboards, patins à roulettes, skateboards, monocycles et segways (électriques). Il s’agit ici d’engins de déplacement motorisés ou non. -
Puis-je bénéficier d’une indemnité si je viens au vélo au travail?
Oui! Depuis 1997, la législation prévoit qu’un employeur puisse octroyer une indemnité kilométrique, aux travailleurs qui parcourent la totalité ou une partie du trajet domicile - lieu de travail à vélo. Cette indemnité sert à couvrir les frais du cycliste mais vise surtout à promouvoir l’usage du vélo. La majorité des commissions et sous-commissions paritaires prévoient une indemnité vélo.
En outre, depuis le 1er mai 2023, tous les secteurs et entreprises du secteur privé où aucune CCT ne prévoyait le paiement d’une indemnité vélo doivent appliquer la CCT 164 du 24 janvier 2023.
L’indemnité vélo perçue par l’employé dans le cadre de ses déplacements domicile-travail n’est pas imposable, pour autant qu’elle ne dépasse pas 0,35€/km (mise à jour en janvier 2024). Le surplus excédant ces 0,35€/km sera intégré à la base imposable. À titre d’exemple, un travailleur effectuant tous les jours 10 km aller-retour (220 jours par an) touchera en un an ± 770€ nets d’impôt.
-
Que dit Défi sur le secteur des titres-services ?
Aucune référence spécifique au dispositif des titres-services ou au statut des aides-ménagères trouvée dans leur programme électoral.
-
Que dit le MR sur le secteur des titres-services ?
« Le MR veut des titres-services pour l’accueil et le transport d’enfants de 3 à 12 ans. »
- Extension des titres-services à l’accueil et au transport des enfants de 3 à 12 ans pour faciliter la conciliation travail-famille
- Régulation du travail informel de garde d’enfants en fournissant un cadre légal et élargissement du droit d’utilisation des titres-services à certaines structures actuellement exclues
- Étude de l’extension du système de titres-services à d’autres secteurs liés à l’aide et à la simplification de la vie quotidienne tout en garantissant une concurrence équitable avec les secteurs et entreprises existants
- Cela permettra également d’améliorer les perspectives d’emploi et d’évolution des aides-ménagères, notamment via le suivi d’une formation
-
Que disent les Engagés sur le secteur des titres-services ?
« Si la prévention est évidemment la première arme à utiliser, le politique a également comme mission de sanctionner les employeurs qui ne prêtent pas suffisamment attention au bien-être des travailleurs. »
- Renforcement de la formation des travailleurs des titres-services afin de leur permettre l’accès à un emploi plus spécialisé
- Élargissement du régime des titres-services à d’autres activités (jardinage, réparations domestiques) pour favoriser l’égalité d’accès entre les hommes et les femmes
- Plan de lutte contre l’absence de longue durée et meilleure prise en compte de la santé au travail, notamment dans des secteurs comme les titres-services
- Permettre aux employeurs d’offrir des chèques titres-services aux travailleurs (comme avantage extralégal) et mise en place d’un monitoring régulier pour garantir l’efficacité des mesures prises
-
Que dit le PTB sur le secteur des titres-services ?
« Il est inadmissible que les grosses entreprises commerciales puissent faire leur loi dans le secteur au détriment de la santé et des conditions de travail des aides-ménagères. L’argent public doit aller aux aides-ménagères, pas aux actionnaires privés. »
- Introduction d’une semaine de travail de 30 heures avec maintien du salaire pour favoriser l’égalité hommes-femmes, pour favoriser un meilleur équilibre entre vies professionnelle et familiale et entraîner des embauches compensatoires
- Reconnaissance automatique des troubles musculosquelettiques dans les secteurs à risque comme le nettoyage, et renforcement des contrôles et des sanctions pour assurer le respect de la législation sur le bien-être au travail
- Nécessité de mettre fin à l’impunité dans certains secteurs comme les titres-services, en renforçant les contrôles de l’inspection sociale et en retirant les agréments aux agences ne respectant pas la législation
-
Que dit le PS sur le secteur des titres-services ?
« Le PS propose de continuer à améliorer les conditions de travail et l’accès à l’emploi pérenne des aides-ménagères. »
- Promotion de la réduction collective du temps de travail dans le secteur des titres-services pour revaloriser les contrats des aides-ménagères et améliorer leurs conditions de travail (une réduction du temps de travail = une augmentation du salaire horaire + amélioration des droits en matière de sécurité sociale)
- Réduction des frais de déplacement entre clients
- Majoration des subventions pour les entreprises avec un bon encadrement
- Promotion de la formation continue des travailleurs (y compris une stratégie pour permettre aux travailleuses qui le souhaitent de se réorienter vers un autre secteur)
- Meilleure prise en compte de la santé au travail (notamment via un contrôle efficace de l’application de la loi sur le bien-être), actualisation de la liste des maladies professionnelles pour mieux reconnaître les maladies spécifiques aux femmes dans des secteurs comme les titres-services
-
Que dit Ecolo sur le secteur des titres-services ?
« Ecolo veut réformer en profondeur le dispositif des titres-services en diminuant la norme de temps de travail à 32 h/semaine, en augmentant les barèmes salariaux, et en conditionnant les subsides versés aux entreprises. »
- Réforme des titres-services : 32 heures/semaine, augmentation des salaires, amélioration des conditions de travail pour les aides-ménagères, meilleur remboursement des frais de déplacement
- Réduction collective du temps de travail, embauche compensatoire, maintien du salaire pour les bas et moyens revenus, notamment dans les secteurs à forte pénibilité comme les titres-services
- Conditionnement des subventions aux entreprises à des critères de qualité de l’emploi, tels que des politiques de prévention et de bien-être, l’accompagnement des travailleurs et la formation
- Renforcer le cadre et le contrôle du bien-être au travail
-
Quelles sont les conditions à remplir pour pouvoir voter?
Si vous avez travaillé au moins 32 jours (avec ou sans interruption) en tant qu’intérimaire entre le 1er novembre 2023 et le 31 janvier 2024 dans la même entreprise, alors vous pouvez voter lors des élections organisées dans cette entreprise, au même titre que les travailleurs fixes.
- Il n’est pas nécessaire d’être affilié à un syndicat pour pouvoir voter.
- Vous pouvez voter pour un candidat CSC même si vous êtes affilié à un autre syndicat.
- Si vous remplissez les conditions mais que vous ne travaillez plus dans l’entreprise, vous serez quand même autorisé à voter (vos frais de déplacement devront alors être indemnisés par l’agence d’intérim).
Envie de partager cette information avec vos collègues intérimaires, téléchargez notre flyer.
-
Les intérimaires peuvent-ils voter?
Les travailleurs intérimaires peuvent également voter aux élections sociales de mai dans l’entreprise qui les occupe.Ce droit de participation, la CSC l’a obtenu pour vous.
Pourquoi ce vote est-il important?
Parce que vous élisez les collègues qui contribuent à conclure des accords sur le salaire, les congés, la sécurité, les horaires... Accords qui doivent aussi s’appliquer aux intérimaires, ce à quoi ces collègues veillent.
-
Quels sujets faut-il mettre en avant?
Cela dépend de la situation de votre entreprise/institution: quelles sont les difficultés rencontrées? Quelle problématique domine dans votre entreprise ou votre organisation? Etc. Essayez en tout cas de ne pas parler de tout en même temps. Analysez les grands sujets qui animent votre organisation ou votre entreprise et construisez votre argumentaire.
-
Quel est le moment le plus propice pour faire campagne?
La campagne de vote commence lorsque les listes de candidats ont été soumises. Selon la date des élections dans votre entreprise, cela se passe donc entre le 19 mars et le 1er avril.
Commencez par utiliser l’affiche du numéro 2 pour lancer la campagne (vous pourrez également la réutiliser en fin de campagne pour que les travailleurs enregistrent notre numéro avant le jour du vote), puis l’affiche slogan et l’affiche visuelle. Dosez au mieux les efforts à fournir aux différents stades de la campagne et construisez-la progressivement.
Il est inutile d’utiliser l’entièreté du matériel en mars alors que les élections sont en mai. Dans tous les cas, veillez à concentrer un maximum d’efforts lors des deux semaines précédant le vote. Veillez aussi à avoir une présence massive et visible le jour du vote.
-
Comment convaincre ses collègues d'aller voter (pour vous)?
Lors de la campagne de vote, il est important de convaincre les gens d’aller voter, et ce, pour la CSC. Mais comment les en convaincre? Suivez ces 8 conseils qui peuvent vous aider:1. Osez le contact personnel
Le contact personnel est le meilleur moyen de convaincre vos collègues. L’effort en vaut la peine. Le matériel de campagne peut d’ailleurs être une très bonne occasion d’entamer la conversation.
2. Soyez constructif
Pour les travailleurs, les élections sociales sont un bon moment pour interpeller les délégués, émettre des critiques et formuler des propositions. Ne vous laissez pas déstabiliser. Réfléchissez à l’avance aux atouts que vous détenez, et surtout restez constructifs et positifs.
3. Préparez vos arguments
Un candidat bien préparé en vaut deux. Mettez-vous à la place des travailleurs et demandez-vous pourquoi vous voteriez pour les candidats CSC. Cela peut vous aider à préparer les arguments.
4. Valorisez vos atouts
Mettez en avant les atouts que tout le monde attribue à la CSC: un syndicalisme proche, compétent et au service de tous les travailleurs, qui avance des propositions constructives, qui négocie et qui passe à l’action quand c’est nécessaire.
5. Utilisez les outils de la campagne CSC
Utilisez ces outils partout, de manière systématique. Vous donnerez ainsi de l’équipe CSC une image cohérente et un message clair.
6. Vos messages précis et clairs
N’essayez pas de tout dire (en même temps). Allez à l’essentiel. Les travailleurs veulent des informations claires, pas de vaines promesses. Soyez concrets!
7. Soyez attentif à la presse
Si vous avez l’occasion de vous exprimer dans la presse syndicale ou extérieure (télévision régionale, journaux régionaux, revues syndicales), utilisez ces outils dans l’entreprise. Cela augmentera votre crédit et la confiance dans l’équipe syndicale. Voyez avec votre permanent s’il est opportun de contacter la presse syndicale interne ou externe pour faire connaître votre action.
8. Liste 2!
Avec votre équipe, réfléchissez à des façons originales de communiquer le numéro 2 de la liste CSC à vos collègues pour qu’ils ne l’oublient pas. Pensez par exemple à une petite pub dans l’ascenseur à côté du bouton du 2e étage, des images avec le 2 et le signe V de victoire…
-
Est-il possible de voter sans être affilié à un syndicat?
Il ne faut pas nécessairement être affilié à un syndicat pour pouvoir voter.
Vous pouvez également voter pour un candidat de la CSC même si vous êtes membre d’un autre syndicat.
-
Comment savoir si on peut voter dans son entreprise?
Votre nom figure bien sur les listes électorales? Alors vous pouvez voter!
Vous voulez vous en assurer? N'hésitez pas à vous adresser à votre délégué syndical, il saura vous répondre.
Important: les travailleurs intérimaires peuvent également voter s'ils sont inscrits sur la liste électorale!
-
Comment voter par correspondance?
Votre entreprise organise un vote par correspondance?
Vous recevez un courrier de votre employeur par la poste. Celui-ci contient:
- Une convocation avec des instructions.
- Une enveloppe vide, affranchie et pré-adressée.
- Une ou plusieurs enveloppes vierges contenant un bulletin de vote.
Lisez attentivement les instructions et remplissez chaque bulletin de vote!
Exprimez un vote en tête de liste ou un ou plusieurs vote(s) nominatif(s), mais pas plus de votes nominatifs qu’il n’y a de mandats effectifs. Attention: vous pouvez voter pour plusieurs candidats CSC mais vous ne pouvez PAS voter pour plusieurs listes.
Une fois le vote effectué, placez le bulletin dans son enveloppe d’origine.
Ne placez JAMAIS plusieurs bulletins de vote dans une même enveloppe; ils ne seraient alors pas valides!
Placez les enveloppes vierges remplies dans l’enveloppe affranchie. Assurez-vous que votre nom, prénom et signature figurent sur l’enveloppe affranchie. Si ce n’est pas le cas, votre vote ne sera pas valide. Ne vous inquiétez pas, votre vote reste totalement anonyme.
Envoyez l’enveloppe le plus rapidement possible!
→ Retrouvez l'ensemble de ces informations dans notre flyer illustré 'Comment voter par correspondance?'
-
Comment calculer le coût du déplacement domicile – lieu de travail?
Le coût financier des trajets du domicile au lieu de travail diffère selon le mode de transport et selon la distance parcourue. Le coût environnemental (émission de CO2, bruit, …) dépend des modes de transport utilisés.
Comment agir, comparer les différents choix possibles de mobilité pour me rendre au travail?
Le SPW mobilité a mis en place un calculateur mobilité des personnes en septembre 2023. -
Si mon employeur organise le covoiturage, est-ce différent?
Oui. Si vous covoiturez dans le cadre d’un transport collectif organisé (c’est-à-dire que votre employeur organise et soutient le covoiturage), vous pouvez avoir droit à des avantages fiscaux spécifiques à certaines conditions.
Si l’entreprise met en place un règlement interne de covoiturage, que les covoitureurs remplissent une déclaration sur l'honneur, alors ceux-ci peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt de l’intervention patronale domicile-lieu de travail. Le contrôle effectif du covoiturage fait partie du règlement. Pour les travailleurs covoitureurs qui choisissent de déclarer leurs frais réels, chauffeur et passager(s) peuvent justifier 0,15euro/ km sur leur déclaration, avec un maximum de 100 km par trajet pour le passager.
Pour les travailleurs qui choisissent la déduction forfaitaire des frais professionnels, ils peuvent exonérer leur indemnité domicile-travail jusqu’à 100%.
-
Puis-je demander une indemnisation au passager en cas de covoiturage?
Pour autant que le conducteur ne fasse pas de bénéfice, l’indemnisation par le passager est pratique courante: le montant est déterminé de commun accord entre le chauffeur et le passager et peut varier en fonction du nombre de passagers et de la nécessité de faire un détour. Le prix conseillé actuel est de 0,10€/km sur le chemin habituel et de 0,30€ par km supplémentaire en cas de détour.
Plus d’info sur https://www.carpool.be/fr/covoiturage/conseils/index
-
Quelle intervention de l’employeur dans l’abonnement de train pour le trajet domicile-lieu de travail?
Dans le secteur privé, les interventions de l’employeur dans les frais de déplacement domicile-travail sont régies par la CCT interprofessionnelle n° 19 qui date de 1975 mais qui a été adaptée au fil du temps. La CCT 19/9, conclue le 23 avril 2019, fixe les interventions minimales que les employeurs sont légalement tenus de payer aux travailleurs.
En ce qui concerne le transport organisé par la SNCB, l’intervention de l’employeur dans le prix du titre de transport utilisé est calculée sur la base de la grille de montants forfaitaires, qui figure à l’article 3 de la CCT 19/9. Cette grille fournit les interventions obligatoires de l’employeur en fonction de la distance parcourue.
Dernièrement, au Conseil national du travail (CNT), les interlocuteurs sociaux se sont accordés sur des adaptations de la CCT n° 19 concernant le remboursement des frais de transport. Le 1er juin 2024, la contribution minimum de l’employeur dans le prix des abonnements de train sera portée à 71,8% du prix de l’abonnement SNCB utilisé depuis le 1er février 2024.
En outre, l’intervention patronale pour la période du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2029 sera augmentée le 1er février de chaque année. Cette augmentation annuelle ne pourra excéder 2,5%. -
Puis-je bénéficier d’une indemnité si je viens en trottinette électrique au travail?
Non. Ne sont, entre autres, pas visés pour bénéficier de l’indemnité kilométrique : les trottinettes, les hoverboards, patins à roulettes, skateboards, monocycles et segways (électriques). Il s’agit ici d’engins de déplacement motorisés ou non. -
Puis-je bénéficier d’une indemnité si je viens au vélo au travail?
Oui! Depuis 1997, la législation prévoit qu’un employeur puisse octroyer une indemnité kilométrique, aux travailleurs qui parcourent la totalité ou une partie du trajet domicile - lieu de travail à vélo. Cette indemnité sert à couvrir les frais du cycliste mais vise surtout à promouvoir l’usage du vélo. La majorité des commissions et sous-commissions paritaires prévoient une indemnité vélo.
En outre, depuis le 1er mai 2023, tous les secteurs et entreprises du secteur privé où aucune CCT ne prévoyait le paiement d’une indemnité vélo doivent appliquer la CCT 164 du 24 janvier 2023.
L’indemnité vélo perçue par l’employé dans le cadre de ses déplacements domicile-travail n’est pas imposable, pour autant qu’elle ne dépasse pas 0,35€/km (mise à jour en janvier 2024). Le surplus excédant ces 0,35€/km sera intégré à la base imposable. À titre d’exemple, un travailleur effectuant tous les jours 10 km aller-retour (220 jours par an) touchera en un an ± 770€ nets d’impôt.
-
Que dit Défi sur le secteur des titres-services ?
Aucune référence spécifique au dispositif des titres-services ou au statut des aides-ménagères trouvée dans leur programme électoral.
-
Que dit le MR sur le secteur des titres-services ?
« Le MR veut des titres-services pour l’accueil et le transport d’enfants de 3 à 12 ans. »
- Extension des titres-services à l’accueil et au transport des enfants de 3 à 12 ans pour faciliter la conciliation travail-famille
- Régulation du travail informel de garde d’enfants en fournissant un cadre légal et élargissement du droit d’utilisation des titres-services à certaines structures actuellement exclues
- Étude de l’extension du système de titres-services à d’autres secteurs liés à l’aide et à la simplification de la vie quotidienne tout en garantissant une concurrence équitable avec les secteurs et entreprises existants
- Cela permettra également d’améliorer les perspectives d’emploi et d’évolution des aides-ménagères, notamment via le suivi d’une formation
-
Que disent les Engagés sur le secteur des titres-services ?
« Si la prévention est évidemment la première arme à utiliser, le politique a également comme mission de sanctionner les employeurs qui ne prêtent pas suffisamment attention au bien-être des travailleurs. »
- Renforcement de la formation des travailleurs des titres-services afin de leur permettre l’accès à un emploi plus spécialisé
- Élargissement du régime des titres-services à d’autres activités (jardinage, réparations domestiques) pour favoriser l’égalité d’accès entre les hommes et les femmes
- Plan de lutte contre l’absence de longue durée et meilleure prise en compte de la santé au travail, notamment dans des secteurs comme les titres-services
- Permettre aux employeurs d’offrir des chèques titres-services aux travailleurs (comme avantage extralégal) et mise en place d’un monitoring régulier pour garantir l’efficacité des mesures prises
-
Que dit le PTB sur le secteur des titres-services ?
« Il est inadmissible que les grosses entreprises commerciales puissent faire leur loi dans le secteur au détriment de la santé et des conditions de travail des aides-ménagères. L’argent public doit aller aux aides-ménagères, pas aux actionnaires privés. »
- Introduction d’une semaine de travail de 30 heures avec maintien du salaire pour favoriser l’égalité hommes-femmes, pour favoriser un meilleur équilibre entre vies professionnelle et familiale et entraîner des embauches compensatoires
- Reconnaissance automatique des troubles musculosquelettiques dans les secteurs à risque comme le nettoyage, et renforcement des contrôles et des sanctions pour assurer le respect de la législation sur le bien-être au travail
- Nécessité de mettre fin à l’impunité dans certains secteurs comme les titres-services, en renforçant les contrôles de l’inspection sociale et en retirant les agréments aux agences ne respectant pas la législation
-
Que dit le PS sur le secteur des titres-services ?
« Le PS propose de continuer à améliorer les conditions de travail et l’accès à l’emploi pérenne des aides-ménagères. »
- Promotion de la réduction collective du temps de travail dans le secteur des titres-services pour revaloriser les contrats des aides-ménagères et améliorer leurs conditions de travail (une réduction du temps de travail = une augmentation du salaire horaire + amélioration des droits en matière de sécurité sociale)
- Réduction des frais de déplacement entre clients
- Majoration des subventions pour les entreprises avec un bon encadrement
- Promotion de la formation continue des travailleurs (y compris une stratégie pour permettre aux travailleuses qui le souhaitent de se réorienter vers un autre secteur)
- Meilleure prise en compte de la santé au travail (notamment via un contrôle efficace de l’application de la loi sur le bien-être), actualisation de la liste des maladies professionnelles pour mieux reconnaître les maladies spécifiques aux femmes dans des secteurs comme les titres-services
-
Que dit Ecolo sur le secteur des titres-services ?
« Ecolo veut réformer en profondeur le dispositif des titres-services en diminuant la norme de temps de travail à 32 h/semaine, en augmentant les barèmes salariaux, et en conditionnant les subsides versés aux entreprises. »
- Réforme des titres-services : 32 heures/semaine, augmentation des salaires, amélioration des conditions de travail pour les aides-ménagères, meilleur remboursement des frais de déplacement
- Réduction collective du temps de travail, embauche compensatoire, maintien du salaire pour les bas et moyens revenus, notamment dans les secteurs à forte pénibilité comme les titres-services
- Conditionnement des subventions aux entreprises à des critères de qualité de l’emploi, tels que des politiques de prévention et de bien-être, l’accompagnement des travailleurs et la formation
- Renforcer le cadre et le contrôle du bien-être au travail
-
Quelles sont les conditions à remplir pour pouvoir voter?
Si vous avez travaillé au moins 32 jours (avec ou sans interruption) en tant qu’intérimaire entre le 1er novembre 2023 et le 31 janvier 2024 dans la même entreprise, alors vous pouvez voter lors des élections organisées dans cette entreprise, au même titre que les travailleurs fixes.
- Il n’est pas nécessaire d’être affilié à un syndicat pour pouvoir voter.
- Vous pouvez voter pour un candidat CSC même si vous êtes affilié à un autre syndicat.
- Si vous remplissez les conditions mais que vous ne travaillez plus dans l’entreprise, vous serez quand même autorisé à voter (vos frais de déplacement devront alors être indemnisés par l’agence d’intérim).
Envie de partager cette information avec vos collègues intérimaires, téléchargez notre flyer.
-
Les intérimaires peuvent-ils voter?
Les travailleurs intérimaires peuvent également voter aux élections sociales de mai dans l’entreprise qui les occupe.Ce droit de participation, la CSC l’a obtenu pour vous.
Pourquoi ce vote est-il important?
Parce que vous élisez les collègues qui contribuent à conclure des accords sur le salaire, les congés, la sécurité, les horaires... Accords qui doivent aussi s’appliquer aux intérimaires, ce à quoi ces collègues veillent.
-
Quels sujets faut-il mettre en avant?
Cela dépend de la situation de votre entreprise/institution: quelles sont les difficultés rencontrées? Quelle problématique domine dans votre entreprise ou votre organisation? Etc. Essayez en tout cas de ne pas parler de tout en même temps. Analysez les grands sujets qui animent votre organisation ou votre entreprise et construisez votre argumentaire.
-
Quel est le moment le plus propice pour faire campagne?
La campagne de vote commence lorsque les listes de candidats ont été soumises. Selon la date des élections dans votre entreprise, cela se passe donc entre le 19 mars et le 1er avril.
Commencez par utiliser l’affiche du numéro 2 pour lancer la campagne (vous pourrez également la réutiliser en fin de campagne pour que les travailleurs enregistrent notre numéro avant le jour du vote), puis l’affiche slogan et l’affiche visuelle. Dosez au mieux les efforts à fournir aux différents stades de la campagne et construisez-la progressivement.
Il est inutile d’utiliser l’entièreté du matériel en mars alors que les élections sont en mai. Dans tous les cas, veillez à concentrer un maximum d’efforts lors des deux semaines précédant le vote. Veillez aussi à avoir une présence massive et visible le jour du vote.
-
Comment convaincre ses collègues d'aller voter (pour vous)?
Lors de la campagne de vote, il est important de convaincre les gens d’aller voter, et ce, pour la CSC. Mais comment les en convaincre? Suivez ces 8 conseils qui peuvent vous aider:1. Osez le contact personnel
Le contact personnel est le meilleur moyen de convaincre vos collègues. L’effort en vaut la peine. Le matériel de campagne peut d’ailleurs être une très bonne occasion d’entamer la conversation.
2. Soyez constructif
Pour les travailleurs, les élections sociales sont un bon moment pour interpeller les délégués, émettre des critiques et formuler des propositions. Ne vous laissez pas déstabiliser. Réfléchissez à l’avance aux atouts que vous détenez, et surtout restez constructifs et positifs.
3. Préparez vos arguments
Un candidat bien préparé en vaut deux. Mettez-vous à la place des travailleurs et demandez-vous pourquoi vous voteriez pour les candidats CSC. Cela peut vous aider à préparer les arguments.
4. Valorisez vos atouts
Mettez en avant les atouts que tout le monde attribue à la CSC: un syndicalisme proche, compétent et au service de tous les travailleurs, qui avance des propositions constructives, qui négocie et qui passe à l’action quand c’est nécessaire.
5. Utilisez les outils de la campagne CSC
Utilisez ces outils partout, de manière systématique. Vous donnerez ainsi de l’équipe CSC une image cohérente et un message clair.
6. Vos messages précis et clairs
N’essayez pas de tout dire (en même temps). Allez à l’essentiel. Les travailleurs veulent des informations claires, pas de vaines promesses. Soyez concrets!
7. Soyez attentif à la presse
Si vous avez l’occasion de vous exprimer dans la presse syndicale ou extérieure (télévision régionale, journaux régionaux, revues syndicales), utilisez ces outils dans l’entreprise. Cela augmentera votre crédit et la confiance dans l’équipe syndicale. Voyez avec votre permanent s’il est opportun de contacter la presse syndicale interne ou externe pour faire connaître votre action.
8. Liste 2!
Avec votre équipe, réfléchissez à des façons originales de communiquer le numéro 2 de la liste CSC à vos collègues pour qu’ils ne l’oublient pas. Pensez par exemple à une petite pub dans l’ascenseur à côté du bouton du 2e étage, des images avec le 2 et le signe V de victoire…
-
Est-il possible de voter sans être affilié à un syndicat?
Il ne faut pas nécessairement être affilié à un syndicat pour pouvoir voter.
Vous pouvez également voter pour un candidat de la CSC même si vous êtes membre d’un autre syndicat.
-
Comment savoir si on peut voter dans son entreprise?
Votre nom figure bien sur les listes électorales? Alors vous pouvez voter!
Vous voulez vous en assurer? N'hésitez pas à vous adresser à votre délégué syndical, il saura vous répondre.
Important: les travailleurs intérimaires peuvent également voter s'ils sont inscrits sur la liste électorale!
-
Comment voter par correspondance?
Votre entreprise organise un vote par correspondance?
Vous recevez un courrier de votre employeur par la poste. Celui-ci contient:
- Une convocation avec des instructions.
- Une enveloppe vide, affranchie et pré-adressée.
- Une ou plusieurs enveloppes vierges contenant un bulletin de vote.
Lisez attentivement les instructions et remplissez chaque bulletin de vote!
Exprimez un vote en tête de liste ou un ou plusieurs vote(s) nominatif(s), mais pas plus de votes nominatifs qu’il n’y a de mandats effectifs. Attention: vous pouvez voter pour plusieurs candidats CSC mais vous ne pouvez PAS voter pour plusieurs listes.
Une fois le vote effectué, placez le bulletin dans son enveloppe d’origine.
Ne placez JAMAIS plusieurs bulletins de vote dans une même enveloppe; ils ne seraient alors pas valides!
Placez les enveloppes vierges remplies dans l’enveloppe affranchie. Assurez-vous que votre nom, prénom et signature figurent sur l’enveloppe affranchie. Si ce n’est pas le cas, votre vote ne sera pas valide. Ne vous inquiétez pas, votre vote reste totalement anonyme.
Envoyez l’enveloppe le plus rapidement possible!
→ Retrouvez l'ensemble de ces informations dans notre flyer illustré 'Comment voter par correspondance?'