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315.02 - Compagnie aérienne

Le logo dont on n’avait pas besoin

Une semaine après l’anniversaire de la faillite de la SABENA, la direction de Brussels Airlines n’a rien trouvé de mieux à faire que de changer le logo de la filiale de la Lufthansa.

 

N’y avait-il vraiment rien de mieux à faire ?

Il y a quelques années, le SN qui nous rappelait que la compagnie était née des cendres de la Compagnie aérienne nationale, dont le code international des vols était SN, a été supprimé. Ce code est d’ailleurs encore utilisé aujourd’hui pour les vols de Brussels Airlines.

Aujourd’hui, la nouvelle direction allemande a décidé d’encore changer le logo de la compagnie en mettant le « B » de Brussels Airlines en minuscule, en utilisant un lettrage qui ressemble à celui de Eurowings, filiale low cost du groupe allemand, avec cependant une subtilité remarquable ; Eurowings garde sa majuscule, alors que Brussels Airlines perd son « B » majuscule.

Mais outre ces considérations esthétiques, le plus important pour les travailleurs qui ont choisi de rester dans la compagnie après la restructuration de 2020 dans des conditions de travail fortement dégradées est d’avoir des réponses à leurs questions légitimes :

  • Combien a couté la création de ce logo ?
  • Combien va coûter son implémentation dans toute la compagnie ?
  • N’y avait-il pas autre chose à faire qu’un logo avec l’argent des contribuables (29€ par Belge) ?
  • N’y a-t-il pas des investissements nécessaires pour le bien-être au travail du personnel (chaussures et vêtements de travail demandés depuis plus de 2 ans, par exemple) ?
  • Revoir les règles de rémunération qui ont entraîné des baisses de salaires de 300 à 500€ pour le personnel de cabines et de 5 à 6% pour les pilotes ainsi que les plans Cafétérias désastreux qui ont été proposés.
  • Revoir les règles de temps de travail qui ont poussé à bout le personnel de cabine lors de la dernière période estivale.

Si beaucoup de membres du personnel ont fait le choix de rester dans la compagnie, c’est souvent pour l’esprit et la collégialité qui y régnaient dans le passé et qui faisaient sa réputation. Or ces dernières années, on ne peut que constater que les mesures qui sont prises ont fortement entaché cette réputation.

L’opération marketing de ce jour nous laisse un goût amer. En effet, les aides publique reçues par nos employeurs auraient pu être mieux allouées et améliorer les conditions de travail du personnel. Cela devient urgent, si on veut éviter des mouvement de grogne de la part du personnel lors de la prochaine reprise d’activité.