Après la présentation de nos revendications fin mai et une réunion annulée (à la demande des employeurs) début juin, nous nous sommes finalement rencontrés le jeudi 20 juin 2019 pour démarrer les négociations sur l’accord sectoriel. Mais la suite fut une désillusion totale !

Pour commencer : pendant cette réunion, il n'a nullement été question de nos revendications. Federgon, la coupole des employeurs, a surtout essayé de démontrer la mauvaise situation du secteur. Ce n'est pas la première fois que les employeurs veulent démontrer le malaise du secteur mais, cette fois-ci, ils veulent fixer des conditions pour arriver à un accord, avant même de commencer les négociations ! Ces conditions sont les suivantes : uniquement des augmentations nettes et l'implication des différents gouvernements régionaux pour (ré-)évaluer le financement du secteur. Cela ressemble plutôt à du chantage ! 

En ce qui concerne la deuxième condition, la CSC Alimentation et Services veut bien prendre contact avec le gouvernement pour discuter de la durabilité du secteur, rien de neuf à cela, mais ce sujet ne doit pas être lié à un accord social. 

Soyons clairs : pour la CSC Alimentation et Services, le travailleur est au centre. Nous exigeons des emplois faisables et de qualité avec un salaire décent. Est-ce trop demander dans un secteur physiquement lourd où il est impossible de continuer à travailler en bonne santé  jusqu’à l’âge de la pension ?

Nous avions espéré conclure un bon accord pour les travailleurs avant l’été, mais après le chantage du 20 juin (la journée du nettoyage !), les employeurs ont même annulé la réunion du 27 juin !  La prochaine réunion est donc prévue au mois de septembre, nous espérons pouvoir vous donner de meilleures nouvelles à ce moment-là.

Nous vous tiendrons au courant !