Le front commun syndical a appris début de semaine le retrait d'un délégué syndical de son poste. En écartant des délégués de leur poste, Securitas met en danger les agents mais également ses clients. Après avoir épuisé les voies de discussions en interne, le front commun syndical a déposé un préavis de grève.

Début de semaine, la direction de Securitas a écarté sans motif un délégué de son poste sur les Institutions Européennes. "Les délégués jouent un rôle essentiel dans la protection des autres travailleurs et donc des clients. En plus d'être injuste, le fait de retirer un délégué de son poste est un acte complètement irresponsable pour une entreprise sensée garantir la sécurité. Nous voulons la réintégration du délégué à son poste" indique Nic Görtz, permanent CSC Alimentation et Services.

"Avec la pandémie, les agents de gardiennage sont confrontés à de nouvelles situations. La situation évolue de jour en jour. Et cela va être comme cela encore pendant un bout de temps. Le contexte est insécurisant. Les agents sont en première ligne depuis le début. Ils ont droit à des protections. Et les délégués syndicaux en font partie, tout comme les organes de concertation en interne" ajoute le permanent.

Le front commun syndical demande la réintégration immédiate, sur son poste, du délégué et l’arrêt immédiat de toute pression exercée à l’encontre des délégués. Un préavis de grève, entrant en vigueur le 6 mai, a été déposé.