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Non-Marchand bruxellois : 4 mois plus tard… toujours rien !

Le 1er juillet dernier, le gouvernement bruxellois annonçait que les montants disponibles pour un accord Non-Marchand passeraient de 30 millions à 57 millions structurels dès 2024. " C’est une victoire syndicale. Maintenant, on devra s’assurer que cela aura des impacts rapides et structurels sur les conditions de travail et les salaires sur le terrain " avions-nous déclaré à l’époque.

L’urgence était évidemment de pouvoir revenir vers les travailleuses et travailleurs avec des mesures concrètes. Le Ministre-Président Rudi Vervoort avait d’ailleurs déclaré : " Cette décision traduit la conscience de mon gouvernement de l’importance sociétale et économique des secteurs Non-Marchands, des secteurs mis sous pression depuis le début de la crise socio-sanitaire ".

Toujours pas d’amélioration sur le terrain


Or, plus de quatre mois plus tard, c’est toujours la même pression, les travailleuses et travailleurs concernés n’ont toujours pas vu la moindre amélioration sur le terrain.
Pas de personnel en plus, pas de revalorisation salariale, pas de possibilité de prendre trois semaines de congé consécutives pour souffler un peu, difficultés pour organiser sa vie de famille parce que l’on ne reçoit pas son horaire suffisamment à l’avance, pas de réduction du temps de travail ni d’aménagement de fins de carrières…

Les exigences patronales risquent de mettre à mal des mois de négociation


Ce sont en fait deux textes de protocole d’accord qui ont été refusés par les employeurs de Bruxeo et Femarbel. Ces nouvelles exigences patronales risquent clairement de mettre à mal des mois de négociation. Nous ne pouvons accepter que les budgets si difficilement obtenus par des mois de mobilisation du personnel soient soit inutilisés, soit détournés vers un refinancement des pouvoirs organisateurs. L’accord social Non-Marchand bruxellois doit avoir l’ambition d’améliorer concrètement l’attractivité et la tenabilité des métiers sur le terrain.

Mobilisation ce mercredi 17 novembre à 10h !

C’est pourquoi les travailleurs et leurs organisations syndicales ont décidé d’organiser une mobilisation ce 17 novembre à 10h devant les bureaux de Bruxeo pour rappeler à chacun des acteurs, employeurs comme gouvernement, l’immense responsabilité que nous avons de parvenir à un accord ambitieux, à la hauteur des moyens disponibles depuis le 1er juillet.