Pas de masques pour les policiers sur le terrain
Si les policiers comprennent parfaitement le besoin prioritaire et urgent d’équiper les soins de santé en masques FFP2 et autres, ils sont également conscients qu’il n’y a aucun stock permettant de rencontrer leurs besoins au quotidien.
Triste réalité, il n’y a tout simplement pas suffisamment de masques pour tout le monde.
Pour ceux qui peuvent en utiliser, cela ne peut se faire que dans des cas très précis et non pas systématiquement.
Ceux-ci sont donc en première ligne, sans masques, pour faire appliquer les mesures de confinement.
Deux conséquences possibles : soit, ils sont des victimes potentielles du virus, soit, à titre principal, ils seront des vecteurs possibles de ce même virus !
Aucune analyse de risques n’a été réalisée dans le cadre du COVID 19 pour la police intégrée (GPI). Celle-ci offre l’avantage et le confort d’une uniformisation et d'une cohérence, tant que faire se peut, des mesures sanitaires de prévention pour les collègue sur le terrain.
Situation ubuesque
Pour garantir la santé de nos collègues en général et celles de nos concitoyens en particulier, nous voulons savoir :
- Quand l’analyse de risques GPI sera enfin réalisée et présentée ?
- Quels sont les stocks de masques disponibles (chirurgicaux, FFP1 et FFP2) au sein de la police intégrée ? L’annonce d’une « rationalisation » signifie bien trop souvent une carence sévère en matériel.
- Avoir une ventilation par catégorie et nombre de masques qui ont été commandés afin de pouvoir faire face à la période du confinement qui risque de durer.
- Connaître les délais d’approvisionnement et de transmission pour la police intégrée.
En cas de réponse insatisfaisante de la part des autorités, notre organisation syndicale prendra toutes actions idoines.