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CP 902 - universités

CNE/Université-Recherche : Un accord et une fusion

Dans le secteur des universités, une fusion importante (UCL – Université Saint-Louis Bruxelles) a été votée en mai dernier. Entre-temps, un protocole d’accord a été conclu dans le domaine dans l’enseignement supérieur.


L’accord

Même si l’ensemble de nos revendications déposées en novembre 2016 n’a pas été rencontré, force est de constater que quelques-unes qui nous tenaient à cœur le sont. Il y a notamment l’harmonisation vers le haut des jours de congé (2/01, 2/11, 27/09) et des congés de circonstances, le financement du remplacement du personnel académique en congé de maternité et la suppression des classifications de fonction non négociées bloquant les personnes dans l’évolution de leur carrière.

Nous sommes satisfaits également de voir que la surcharge de travail induite par la mise en œuvre du décret paysage n’est plus considérée comme une perception, mais bien comme une réalité objectivée méritant une rallonge de 5,5 millions d’euros de l’enveloppe destinée à l’ensemble de l’enseignement supérieur. L’étude que nous avions menée à ce sujet aura certainement aidé à faire avancer les choses.

C’est pour ces raisons que nous avons signé ce 12 juillet le protocole d’accord sectoriel. Enfin, nous reviendrons avec certaines de nos revendications qui n’ont pas été prises en compte et qui nous paraissent importantes comme nos demandes relatives à la carrière des mandataires permanents du FNRS.

Nous recommencerons à expliquer leur portée et leurs enjeux, tout en présentant, bien entendu, de nouvelles préoccupations que le personnel ne manquera pas de nous faire remonter.


La fusion

Le 18 mai dernier, l’UCL et l’Université Saint-Louis Bruxelles convolaient en juste noce. Juste sans doute, mais des noces qui furent émaillées pendant la très courte période de fiançailles de quelques incidents qui déplurent à de nombreux membres du personnel.

L’annonce des fiançailles, notamment, le 4 juillet 2016 après-midi, alors que des CE étaient prévus la même semaine dans les deux universités, en surprit plus d’un. Le calendrier parut également très serré pour la préparation d’un tel mariage. Même si les parents des mariés décidèrent finalement d’associer les instances officielles de concertation (CE – DS) dans les préparatifs de celui-ci, la volonté était visiblement de ne pas les placer parmi les invités d’honneur.

Quoi qu’il en soit, le mariage s’est déroulé et il s’agit maintenant d’en entériner certains aspects pratiques. Notre rôle sera maintenant de nous préoccuper de l’avenir des enfants des deux mariés, en clair, de l’emploi et des conditions de travail des membres du personnel.

Nous aurions préféré voir les enfants poursuivre leur éducation dans des conditions similaires. Cela ne sera malheureusement pas le cas. Le recteur de l’USL-B refuse, en effet, de discuter d’une intégration complète des membres du personnel de son université et préfère parler de la création d’un cadre d’extinction. Cela signifie que le personnel actuel gardera son statut actuel, alors que les futurs engagés bénéficieront, eux, des statuts de l’UCL. Ce qui entrainera des situations d’injustice au sein du site bruxellois de l’Université. Cette situation nous dérange d’autant plus que la précarisation et le développement de contrats à durée déterminée successifs (illégaux) ne cessent de croître dans les universités sans que personne ne s’en émeuve (ni les autorités, ni les délégués du gouvernement, ni le ministre lui-même). L’intégration du personnel de l’Université Saint-Louis dans le personnel de l’UCL nous aurait permis de renégocier plus facilement certaines situations précaires. Nous continuerons, même si c’est difficile pour les personnes concernées, à les aider à renforcer leurs statuts. C’est à nous de faire évoluer les conditions de travail par la concertation et avec l’appui du personnel comme nous l’avons toujours fait. Sans la mobilisation du personnel à nos côtés, cette harmonisation n’aurait sans doute jamais eu lieu. Affaire à suivre.


Didier Lebbe