Entre 10 et 11h, ce jeudi, des délégations SETCa et CNE se rendront dans les commerces des Galeries Saint-Lambert et de la Médiacité pour mener une action de sensibilisation sur le flexi-job, un système qui va précariser davantage encore le personnel du secteur.

Aujourd’hui, dans les magasins, la plupart des travailleurs sont employés à temps partiel. Beaucoup d’entre eux peinent à joindre les deux bouts. Ils jonglent avec des horaires toujours plus flexibles et une cadence de travail infernale… Ils prestent le plus souvent moins d’un 4/5e temps et doivent déjà faire face à la concurrence des étudiants ou des intérimaires… L’arrivée des flexi-jobistes ne va pas arranger la situation. Bien au contraire ! Pourquoi l’employeur leur offrirait‐il encore des heures complémentaires, a fortiori une augmentation d’heures contractuelles pour assurer un temps plein, s’il peut opter pour des travailleurs flexibles tout en ayant la possibilité de s’en débarrasser tout aussi facilement en raison du statut flexi ? C’est clair, l’arrivée de ces flexi-jobs, c’est un pas en plus vers plus de précarité pour toutes et tous.

La CNE et le SETCa s’y opposent fermement. Pour les deux organisations, les flexi-jobs dans le commerce : c’est NON ! Elles refusent les soldes sur les jobs. Ce jeudi, dans les boutiques liégeoises, elles inviteront les travailleurs à se mobiliser, avec elles, pour des contrats et des emplois de qualité. Chaque employé doit pouvoir évoluer vers du travail à temps plein, à durée indéterminée et respectueux des barèmes sectoriels.

Cette première action régionale sera suivie le 17 janvier d’une action nationale devant les locaux de COMEOS, la Fédération patronale du Commerce. Le SETCa et la CNE réclament du respect et des emplois à part entière.