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CP 118 - Industrie alimentaire

La direction de MBC (ex-Godiva) a retiré son plan de licenciement collectif

Grâce à l’intervention des syndicats et de la CSC Alimentation & Services, 35 emplois ont été sauvés à la Manufacture Belge des Chocolats (ex-Godiva) à Bruxelles. La direction a décidé purement et simplement d’annuler son plan de licenciement collectif. Et les syndicats ont négocié une garantie d’emploi pour 125 ouvriers et 55 employés. 

Alors que les restructurations et les faillites s’enchainent depuis la crise du Covid19, les travailleurs de MBC (ex-Godiva) ont montré qu’il n’y avait pas de fatalité. Après 4 mois de négociations, la direction a retiré le plan collectif de licenciement, et les syndicats ont signé une garantie d’emploi pour 125 ouvriers et 55 employés jusqu’en septembre 2023.

Nous avons demandé à Figen, Jacqueline et Bilal comment ils avaient fait.

Ne négocier que lorsqu’on est en position de force. « La direction avait annoncé la restructuration en janvier. On était en pleine période creuse, avec beaucoup de chômage temporaire. Les gens étaient à la maison. L’usine tournait au ralenti. On n’était pas en position de force pour mener des actions. Par contre, comme le travail dans le chocolat devient de plus en plus saisonnier, on savait que la production reprendrait sans doute en avril ou mai. L’enjeu, c’était d’arriver en avril, afin de pouvoir recourir à la mobilisation ».

S’appuyer sur les travailleurs. « A la table de négociation, il y a les membres de la direction d’un côté, et les syndicats de l’autre. Numériquement, on est à égalité. Mais dans une usine, ce sont les travailleurs qui sont les plus nombreux. Et ce sont eux qui font tourner la boutique. Et c’est de nos emplois qu’on parle. Alors, nous avons organisé des assemblées générales. Pour tenir les gens au courant, expliquer les démarches, demander leur avis. On y a également eu recours lorsque la direction, fin mars, est arrivée avec « une proposition finale ». On ne la trouvait pas correcte, mais la direction ne voulait pas aller plus loin. On a donc fait un assemblée qui a confirmé que les gens rejetaient la proposition de la direction. Ils sont allés un à un la déchirer dans les bureaux de la direction ».

Maintenir le front commun syndical. « Et c’est pas toujours évident ! Chaque délégué, chaque permanent a son style. Et il faut faire avec. Mais on ne doit pas perdre de vue l’objectif : on veut empêcher un licenciement collectif. Le job des travailleurs, sa famille, ses enfants… la couleur syndicale n’est pas le point prioritaire dans des moments comme ça. On se bat pour tout le monde : vert, rouge, ouvrier, employé. Notre force vient du nombre et de notre unité. C’est ce qu’on doit chercher à préserver ».