Vos droits
bab449ae-2477-46b3-8fca-27c4c5741bd6
https://www.lacsc.be/vos-droits
true
Actualité
59ea6a04-d5cb-49bb-86bf-262457cb04b8
https://www.lacsc.be/actualite
true
Services
c7cddb17-187f-45c2-a0e2-74c299b8792b
https://www.lacsc.be/services
true
S'affilier
abbb02d8-43dd-44b5-ae75-3cd90f78f043
https://www.lacsc.be/affiliation
true
La CSC
c62ac78b-1aa2-4cb9-a33b-59e6fc085fb4
https://www.lacsc.be/la-csc
true
Contact
7f7bdd4f-c079-401e-a1bf-da73e54f00c2
https://www.lacsc.be/contactez-nous/pagecontact
true
Je m'affilie

TotalEnergies-Couche-Tard : appel à la grève

Le personnel du siège social de Totalenergies Belgium s’est une nouvelle fois réuni en assemblée générale ce lundi 15 mai, la direction refusant tout plan social. Mobilisation le 22 mai devant le siège social de TotalEnergies (1 Blvd. Anspach) à 9h00, pour envoyer un signal fort à Paris. Cette journée s’inscrit aussi dans les actions intersectorielles contre le dumping social et contre les atteintes aux conditions salariales et de travail (Cf. communiqué de presse du 17 mars, dont rappel ci-dessous)

 

A la suite des différents conseils d’entreprise extraordinaires, les syndicats sont malheureusement arrivés à la conclusion que la direction de TotalEnergies Marketing Belgium n’a aucune intention – ou mandat – pour négocier quelque clause sociale que ce soit dans le cadre de la cessation brutale du réseau de stations-services, cartes et fonctions support.

Dialogue de sourds

Par tous les moyens et des semaines durant nous avons tenté de maintenir la porte ouverte au dialogue. Il aura fallu insister longuement pour obtenir des bribes d’informations chiffrées quant à la viabilité de ce projet, tant pour les travailleurs éjectés de TotalEnergies que pour ceux qui resteront. Lorsque nous avons demandé de concrétiser juridiquement les quelques garanties dont parlent TotalEnergies et Couche-Tard, il a fallu entendre une conclusion cinglante : « nous ne sommes pas une entreprise qui fonctionne à l’aide de conventions collectives de travail ». Une déclaration qui a le mérite de dévoiler le vrai visage de TotalEnergies : une entreprise qui ne croit pas à la concertation, une entreprise qui pense pouvoir se passer de l’avis de ses travailleurs, une entreprise qui suit la tendance d’attaques directes contre notre modèle de concertation sociale dans le commerce, l’industrie, les services ou autres secteurs.

 Après-moi le déluge

 La conclusion est simple : TotalEnergies se débarrasse de son réseau et d’une partie significative de son personnel et n’a aucune volonté d’offrir des garanties de quoi que ce soit. Un accord commercial bétonné, d’une durée de pas moins de cinq ans garantit ses propres intérêts, mais pour son personnel, il n’y a que de vagues promesses, limitées à un an.

 

En front commun, les représentants des organisations syndicales lancent donc un appel à tous les employés de TotalEnergies, à faire GRÈVE le lundi 22 mai et à se rassembler pour marquer leur désaccord avec ce projet. Le rendez-vous est donné devant le siège social de TotalEnergies (1 Blvd. Anspach) à 9h00, avant de rejoindre le cortège de la manifestation gare du Nord.

 

 

Rappel du communiqué du vendredi 17 mars 2023 :


L’annonce du géant pétrolier français de se débarrasser de son réseau de stations-service en Allemagne et au Benelux a fait l’effet d’une bombe auprès du personnel de TotalEnergies Belgium. Un bon millier d’employés sont concernés en Belgique, dont plus de 130 dans le secteur du pétrole. Les garanties en matière de conditions salariales et de travail sont limitées à un an, alors que TotalEnergies continuera de fournir les stations-service en pétrole (et image de marque !) pendant au moins cinq ans.
Pour Couche-Tard, ce rachat ne constitue pas une première. Le groupe québécois avait effectivement déjà racheté le réseau danois du géant pétrolier norvégien Statoil, avant d’y laisser progressivement mourir la marque et d’en changer le nom. En outre, Couche-Tard semble avoir pour habitude de délocaliser ses services à la clientèle dans des pays à bas salaire… au terme d’un an d’activité. La crainte qu’il s’agisse d’une stratégie de dumping social est donc grande.
Les syndicats n’ont appris la nouvelle que quelques minutes avant le personnel. Pire, le groupe n’a pas hésité à transmettre l’info presque simultanément à la presse, qui la relayait déjà alors que la réunion était toujours en cours et que l’assemblée du personnel n’avait pas encore eu lieu.

Votre centrale sur les réseaux sociaux