Position paper – Ryanair must change !

Depuis 2018, les syndicats organisant le groupe d’hôtesses et stewards de Ryanair en Europe ont dépensé beaucoup d’énergie et d’efforts pour parvenir à un dialogue social équitable et transparent, afin de soutenir correctement les droits de leurs membres.

• Ryanair insiste sur le fait que la législation européenne et nationale peut être négociée.
• Les droits fondamentaux doivent être appliqués et ne font pas l’objet de négociation.
• Le personnel de cabine continue à travailler sans avoir accès à l’eau potable à bord des avions.
• Il n’y a pas de soutien local en matière de ressources humaines pour assurer une protection adéquate en termes de santé et de sécurité sur le lieu de travail. Dans certains cas, les travailleurs se sont vu refuser l’accès à un soutien médical.
• Le personnel de cabine doit souvent demander des éclaircissements sur sa fiche de paie, les impôts locaux, la Sécurité sociale et les régimes de permission. Le personnel de cet employeur doit toujours se référer à une ligne d’assistance irlandaise qui n’est pas qualifiée pour fournir un soutien adéquat.
• Il n’y a pas de transparence sur le système des transferts et des promotions de carrière, ce qui est souvent utilisé comme moyen de pression pour intimider les travailleurs et leur faire accepter de plus mauvaises conditions.
• Malgré toutes les décisions de justice rendues contre Ryanair dans diverses juridictions, la compagnie choisit d’ignorer les conséquences de ces décisions avec la complaisance des autorités locales et européennes.
• Les formes atypiques d’emploi ont un effet négatif sur la communauté des équipages aériens de Ryanair et les autorités sont incapables d’intervenir de manière cohérente pour les aider.
• Dans le même temps, les gouvernements se montrent trop prudents dans la remise en cause du modèle Ryanair, laissant les travailleurs sans défense contre le dumping social et les passagers exposés aux perturbations.
• Ryanair prétend reconnaître les syndicats, mais a démontré son manque de volonté de reconnaître le droit des travailleurs de s’organiser en syndicats de leur choix et de participer à des négociations collectives.
• La direction de la compagnie aérienne continue de démonter sa résistance à s’adapter efficacement aux diverses lois et règles sociales des pays où elle est implantée, ce qui met en évidence une approche préoccupante du dialogue social.